Patrimoine religieux
La collégiale
LA COLLEGIALE NOTRE-DAME ET SAINT-LAURENT
Considérée comme un chef-d’œuvre de l’art ogival du 13e siècle, l’église est construite entre 1186 et 1240. Elle était à l’origine l’église de l’abbaye des chanoines de Saint Victor, dont les bâtiments monastiques s’appuyaient contre l’église. Le monastère fut détruit à la Révolution française.
L’édifice s’étend sur 80 mètres de long et 17 mètres de large (dans la nef), et s’élève à 21 mètres. Le célèbre architecte Viollet-le-Duc disait de l’église : « j’ai vu plus grand, j’ai vu plus haut, mais je n’ai jamais vu plus beau ».
La collégiale renferme de très nombreuses œuvres remarquables, la plupart inscrites sur la liste des Monuments Historiques. Découvrez en vidéo le patrimoine caché de la Collégiale.
Vous pourrez découvrir dans la collégiale :
- Le grand orgue, réalisé par le maître-facteur, Louis Isoré, en 1614.
- la crypte de la fin du 12e siècle : longue de 31 mètres, elle abrite les gisants des comtes d’Eu dont quatre comptent parmi les plus belles oeuvres de la sculpture française de la fin du 14e siècle et du milieu du 15e siècle. Le gisant de saint Laurent O’Toole est l'un des plus anciens de la région.
- La mise au tombeau, 16e siècle : une des plus belles de Normandie et une des rares en France à avoir conservé son emplacement d’origine (la chapelle du Sépulcre). La sculpture monumentale qui représente l’ensevelissement du Christ, polychrome, est mise en valeur par une chapelle richement sculptée, illustrant une étroite complémentarité du groupe statuaire et de son cadre.
Visite gratuite...
Du 1er avril au 30 septembre : ouverture de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30; fermée le dimanche matin, le lundi matin et pendant les offices religieux
Du 1er octobre au 31 mars : ouverture de 9h30 à 12h30 et de 14h à 16h30; fermée le dimanche matin, le lundi toute la journée et pendant les offices religieux
SAINT LAURENT O'TOOLE
Archevêque de Dublin, Saint-Laurent O'Toole ( (1132, Irlande - 1180, Eu) allait, une fois de plus, défendre son pays auprès du roi d’Angleterre (Henri II Plantagenêt) installé à Rouen, lorsqu’il tomba malade à Eu au cours de l’automne 1180.
Il fut recueilli par les chanoines de l’abbaye de Eu où il mourut en odeur de sainteté. Les miracles se multipliant sur son tombeau, l’archevêque fut canonisé par le pape en 1225. La foule de pèlerins venant se prosterner devant ses reliques obligea à la reconstruction d’une nouvelle église (voir collégiale).