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Ce qu'il faut savoir
Des murs pour faire pousser des écocitoyens !...
Trop de béton, trop de bitume ? Envie de colorer le cadre de l’école, de favoriser la biodiversité avec les élèves, l’équipe éducative, et de façon très générale l’ensemble des acteurs de l’établissement ? Avoir au quotidien un lieu où découvrir la nature ?
Autant de questions et d’envies auxquelles il est aisé de répondre en déminéralisant les cours d’écoles. Toutefois, si l’on adhère assez spontanément à l’idée, la portée des travaux à engager vient rapidement freiner les ardeurs. Des solutions permettent toutefois d’initier une démarche de renaturation des espaces extérieurs sans impacter lourdement et brusquement le fonctionnement de l’établissement, pour ne pas dire les habitudes des différents acteurs et usagers. Sans parler des aspects budgétaires… C’est ainsi qu’à l’école Brocéliande, l’idée a germé de raisonner, non pas horizontalement, en bouleversant totalement la cour, mais verticalement, en commençant par végétaliser les murs.
Dès les vacances d’hiver, bénéficiant d’une aide financière du rectorat (démarche « notre école, faisons-la ensemble »), les services techniques ont aménagé des empochements au pied des murs, pour offrir plus de pérennité au projet que de simples pots ou jardinières, en donnant aux plantes la possibilité de s’ancrer en pleine terre. Ceux-ci accueillent désormais plantes grimpantes, à baies, à fruits, méllifères, odorantes… Cette grande variété d’essences permet toutes sortes d’exploitations tout au long de l’année. Eveil scientifique, mathématiques, création artistique, expression écrite… la liste est longue des domaines qui trouveront dans le projet un support d’apprentissage ludique, en évolution constante au fil des saisons.
L’appropriation des surfaces verticales apparaît ainsi comme une façon d’initier la démarche de renaturation de la cour d’école. Et de fédérer les acteurs.
Passé cet phase d’ éveil aux enjeux environnementaux », le projet demandera à s’étoffer :
- en se dotant de nouveaux outils de découverte et de sensibilisation à la biodiversité : nichoirs et mangeoires à oiseaux, hôtels à insectes, diversification des espèces à planter (méllifères, couvre-sol, ou tout simplement jolies…), création d’un verger, et bien d’autres encore ;
- en se développant dans l’espace, horizontalement cette fois ;
- sans oublier de se développer dans la durée (au sein de l’établissement et avec la possibilité de poursuivre au collège et au lycée).
Un espace pour et avec les enfants…
La déminéralisation de la cour de récréation permet de réinventer cet espace en réinterrogeant en profondeur ses usages et en la concevant comme un outil d’apprentissage et de développement de compétences transversales. Mais attention de ne pas oublier que la cour reste aussi et surtout une aire de jeux. Et que les élèves en sont les principaux utilisateurs. C’est pourquoi une attention particulière sera portée à leurs idées, afin de concevoir le projet à leur image.
Le centre du service national et de la jeunesse recrute !
Le Centre du Service National et de la Jeunesse (CSNJ) de Rouen a pour mission principale de mettre en œuvre les Journées Défense et Citoyenneté. La JDC est une obligation légale, instituée en 1997 à l’occasion de la réforme du Service National. Tous les Français, femmes et hommes, doivent l’effectuer entre leur 16e et 25e anniversaire. La direction du service national et de la jeunesse (DSNJ), chargée d’organiser cette journée sur l’ensemble du territoire, étudie la possibilité de faire évoluer le contenu de la JDC. A cette fin, elle prévoit d’expérimenter une nouvelle formule de JDC. Cette expérimentation interviendra à l’automne 2024, en vue d’une possible généralisation en 2025.
De ce fait, l’ESNJ-NO recherche 10 animateurs, hommes et femmes, qui participeront à cette expérimentation. Les animateurs, recrutés sous régime d’un contrat de réserve, devraient être formés en octobre (dix à quinze jours de formation prévus) en vue de la réalisation de cinq à dix JDC entre novembre et décembre 2024. Cela s’adresse prioritairement à des étudiants et jeunes actifs (à partir de 21 ans), avec des conditions d’emploi très intéressantes et compatibles avec leur rythme de vie :
• Solde et indemnité
• Flexibilité des disponibilités
• Allocation d’étude
• Aide au financement du permis
Les personnes intéressées peuvent s’adresser dès maintenant et uniquement à l’adresse mail de l’ESNJ-NO : dsnj-brh.gestionnaire.fct@intradef.gouv.fr
Etude pré-opérationnelle d’opération programmée d’amélioration de l’habitat
Lancée ce mois-ci, l’étude pré-opérationnelle d’opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH) doit définir les besoins en rénovation de l’habitat privé des centres-villes des communes d’Eu et du Tréport.
Depuis le 23 octobre 2023, l’équipe Citémétrie, missionnée par la collectivité, va arpenter les rues pour repérer les bâtis nécessitant des travaux.
Des enquêtes auprès des habitants seront réalisées : réservez-leur votre meilleur accueil. Nous comptons sur vous pour améliorer notre territoire.
Un hérisson dans mon jardin
Quelques mois après avoir signé une convention avec le Groupe Mammalogique Normand, la Ville d’Eu confirme sa volonté de protéger la petite faune terrestre en lui créant des passages à hérissons dans les jardins. Avis aux volontaires !
Il est le symbole des victimes collatérales du réchauffement climatique et de l’usage intensif des pesticides. Le hérisson, charmant petit animal de nos jardins, allié important des jardiniers, est en voie de disparition, voire d’extinction.
Pour le protéger et lui permettre de vivre en toute sérénité, la Ville d’Eu a décidé d’adhérer au programme « Piqu’en ville » mis en place par le Groupe Mammalogique Normand.
Lors d’une réunion d’information et de formation technique organisée le 24 mai à Eu, Nicolas Klatka et Jean-François Brehon, tous deux membres du GMN, ont donné à la vingtaine de participants présents quelques éléments clés sur la biologie du hérisson, la création du programme Piqu’en ville et sa mise en oeuvre.
Un habitat de plusieurs hectares
Pour vivre, un hérisson a ainsi besoin de plusieurs dizaines d’hectares et parcourt, chaque nuit, entre 1 et 4 kilomètres pour trouver de la nourriture comme des chenilles, coléoptères, des lombrics ou encore des limaces. Quand les jardins sont clôturés, les hérissons migrent malheureusement sur les routes. «Avec les monocultures, l’utilisation intensive des pesticides et l’arrachage des haies, plusieurs études ont démontré que le hérisson disparait en milieu rural mais que ses effectifs restent stables en ville» a précisé Nicolas Klatka. D’où l’idée de ce programme Piqu’en Ville né en 2021 à Caen. «Notre objectif est de mobiliser les collectivités et leurs habitants pour reconnecter les jardins et autres espaces verts afin de créer des autoroutes à hérissons».
Lors des rendez-vous aux jardins, une vingtaine de personnes disposant d’un jardin ont fait part de leur envie de s’inscrire dans le programme. Membre local du GMN, François-Xavier Plaisant a rappelé qu’il s’agissait simplement de créer un petit passage de 15cm de diamètre dans un grillage ou un mur pour faciliter le passage du petit mammifère de jardin en jardin. Les volontaires pourront bénéficier d’une formation avec le Groupe, d’une valorisation de leur action avec un panneau et évidemment de moments de rencontre avec leurs voisins
Si vous êtes intéressé.e, contactez Laurent Cholet en mairie d’Eu au 02 35 86 44 00 ou par mail : laurent.cholet@ville-eu.fr
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Des murs pour faire pousser des écocitoyens !...
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Le centre du service national et de la jeunesse recrute !
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Etude pré-opérationnelle d’opération programmée d’amélioration de l’habitat
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Un hérisson dans mon jardin